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conseil municipal - Page 58

  • LE CESEV DE VANVES EN PANNE ET EN CRISE

    Le Maire de Vanves devrait réunir les présidents des commissions du CESEV avec son président en fin de journée, car cette assemblée consultative est en crise depuis sa première assemblée générale tenue avant les vacances d’été (24 Mai).  Beaucoup de ses membres n’ont pas du tout apprécié les réponses faites par le maire aux travaux effectués par les différentes commissions 

    La réponse apportée par la municipalité à la question orale sur l’aménagement de la rue Jean Bleuzen lors du Conseil Municipal de Septembre est un des éléments qui a fait déborder le vase. Car la commission espace public ne s’est pas saisi de son propre chef de cette question comme il a été laissé entendre, mais en bonne et due forme. Un vent de révolte souffle sur le CESEV (Conseil Economique, social, environnemental de Vanves) où des membres ont démissionné. « L’immobilisme et la concertation de façade ne m’inspire guère » exprimait l’un des démissionnaires. Certains de ses membres expliquent même que la situation a dégénéré : « On vit les difficultés dues à des méthodes de travail qui ne sont pas claires… face à un maire sur la défensive qui critiquent les propositions faites, qui les démontent sans explications. Il est en train de tuer le CESEV avec ces démissions » regrette Antonio Dos Santos, ex-tête de liste PS qui rappelle avoir félicité le maire pour avoir mis en place une des propositions des socialistes. « Mais il n’a pas su utiliser cet outil de participation. Il suffit de regarder ce que sont devenus les conseils de quartier par rapport au projet originel de Guy Janvier lorsqu’il était maire ! ». L’un des trois conseils de quartier ne se réunit même plus.

    Certaines réunions de commissions du CESEV ont été reportées depuis la Rentrée 2016,  faute de sujets à traiter puisque refusés. « Il se sert de cet organisme    pour  mettre en avant une politique  soi-disant moderne de la concertation. Ce qui compte c'est qu'elle existe, peu importe qu'elle soit sans moyens, sans budget, sans commande, sans travail des services  et sans écoute...  En restant dans cette instance nous servons cette imposture et je comprends la réaction de certains de ses membres. Cependant, j'ai été  pour ma part  très intéressé (et, je l'avoue, agréablement surpris)  par la qualité de nos échanges qui tranche heureusement avec les commissions  extra-municipales qui existaient lors du précédent mandat, alors peut-être ne faut-il pas jeter le bébé avec l'eau du bain » réagit Pierre Toulouse (EELV)  qui proposait de faire  un courrier collectif  de protestation et d’annoncer l’intention des membres de la la Commission Espace Public de la mettre en sommeil tant qu'il n'y aura pas une réelle inflexion dans sa prise en considération

    Pour le maire de Vanves « le CESEV n'est pas en crise, mais  il se construit.Cette nouvelle institution locale qui succède aux conseils consultatifs de la dernière mandature est née il y a seulement un an, il lui faut du temps pour prendre ses marques. Avec mon collègue Bernard Roche, chargé du suivi du fonctionnement du CESEV, nous allons rencontrer les Présidents de commissions, faire le bilan de cette première année d'activité en échangeant sur leurs missions, le cadre de leurs travaux et les suites données à leurs propositions et rapports, sans perdre de vue que le CESEV est un organe de démocratie locale à vocation consultative, alors que le Conseil Municipal est seul décisionnaire car élu au suffrage universel.Tous les rapports et travaux rendus par les commissions sont attentivement examinés par les élus et les services municipaux ou territoriaux (GPSO) afin d’étudier leur faisabilité et leur niveau de prise en compte. Régulièrement des avis et propositions des commissions du CESEV sont retenus et appliqués, mais il est parfois techniquement ou financièrement difficile d’en retenir certaines.  Lorsque nous ne donnons pas suite à une proposition d’une commission, les raisons sont toujours expliquées et motivées » indique t-iil en étant très sensible à l’engagement  bénévole de tous ses membres qui ont  le seul souci de l'intérêt général.

  • VANVES SUIT DE TRES PRES L’EVOLUTION DU DOSSIER DE CANDIDATURE DE LA FRANCE A L’EXPOSITION UNIVERSELLE 2025

    A l’occasion du Conseil Municipal du 27 Septembre dernier, Xavière Martin, maire adjoint, avait fait une communication sur la candidature à l’exposition universelle que soutient depuis l’origine la ville de Vanves, pour dire où en était le dossier. Un dossier que connaît bien Anne Laure Mondon, conseillére municipale PS  (sur la photo) puisqu’elle fait partie de l’équipe d’ExpoFrance2025 qui porte ce projet

    Prés de 15 Jours auparavant, le Conseil des ministres du 14 septembre 2016  avait engagé  la candidature officielle de la France pour l'organisation de l'Exposition universelle de 2025. Six ans après le lancement du projet, le Président de la République annonçait le dépôt du dossier de candidature de la France auprès du Bureau International des Expositions (BIE), et validait ainsi aux yeux de Jean Christophe Fromantin – qui est venu à Vanves présenter ce projet - le projet porté par ExpoFrance2025, avec  les 26 grandes entreprises mécènes qui le financent et les centaines de milliers de français qui ont rejoint son comité de soutien. La candidature est désormais portée par un Groupement d'intérêt public (GIP), où ExpoFrance2025 et l'Etat seront étroitement associés, avec la  Région, la Métropole du Grand Paris et la Ville de Paris. L’étape suivante du projet sera le dépôt, «dans les prochaines semaines», par le Président de la République, via une lettre de notification auprès du BIE, organisation internationale constituée de 169 états, qui choisira en 2018 l'organisateur de l'Exposition universelle de 2025.

    Mais quel long chemin bien escarpé, pour en ariver là, car juste avant les vacances d’été, ce n’était pas évident, tant les crispations étaient de plus en plus évidentes entre les différents acteurs concernés, amenant l’'Etat  à reprendre en main ce dossier de candidature. «Nous n'avons jamais été hostiles au projet de candidature lui-même, mais à la manière dont il était mené. Confier une candidature à une association loi 1901, 100% privée, la laisser lever des fonds, dicter ses conditions aux territoires était inacceptable» expliquait on à la ville de Paris. Du coup, Manuel Valls avait réunit début Septembre à Matignon toutes les parties prenantes pour se mettre d’accord sur un projet de gouvernance collective conçu avec Pascal Lamy,  Délégué Interministériel qui prend la forme d’un GIP

    Pour être fidèle au règlement du Bureau International des Expositions (BIE) et respecter le principe d’équité entre les pays, le projet a été configuré pour un site unique du Grand Paris, et pas dans Paris intra muros car ce n’était pas possible  – le Village Global –  avec des pavillons identiques modulaires, complété par des espaces thématiques au sein des métropoles régionales. « Le thème s’inspirera des valeurs d’hospitalité et de partage telles qu’elles ressortent des réflexions et des propositions de 1000 jeunes des grandes écoles et universités qui ont travaillé dans le cadre des travaux préparatoires pendant 18 mois. Car nous partons de cette idée que cette exposition universelle peut être le marqueur d’une génération. Ces jeunes sont les artisans d’un projet dont ils seront les acteurs dans 10 ans» expliquait JC Fromantin  en précisant que la mobilisation de ces jeunes doit être consolidée par une campagne internationale

  • LES REPONSES DE LA MAIRIE DE VANVES FACE A L’AGGRAVATION DES FAITS DELICTUEUX ET D’INCIVILITE

    A l’occasion du Conseil Municipal du 27 Septembre dernier, le groupe PS a posé une question orale suite à plusieurs faits de délinquance qui ont marqué l'été 2016 dont le plus grave fut une rixe entre deux bandes place de la République dans la soirée du 23 juillet dernier, sans parler des derniers faits,  notamment rue Antoine Fratacci la semaine dernière, avec une agression très grave ou des détériorations d’équipements notamment élmectriques dans le marché de Vanves à l’occasion d’intrusion . « Quelles dispositions avez-vous pris, en lien avec les services de la Police Nationale, pour éviter la récidive de tels faits ? » a demandé Jean Cyril Le Goff (PS) qiui a demandé si la municipalité comptait  « revoir les horaires de présence de la Police Municipale et renforcer ses équipes ? » Françoise Goloubtzoff, maire adjoint chargé de la sécurité lui a répondu longuement. Le Blog Vanves Au Quotidien publie in extenso sa réponse 

    «Depuis quelques mois, les habitants du quartier Centre Saint Rémy et plus particulièrement les riverains de la place de la République assistent à un phénomène nouveau pour la Commune, l’occupation de la place et des rues adjacentes par des groupes de jeunes gens. Ces regroupements qui troublent la tranquillité publique par des tapages, des incivilités et toutes sortes de nuisances tant visuelles, par l’abandon de nombreux détritus, que sonores (cris, musique, chahuts)  provoquent également un certain sentiment d’insécurité tant chez les commerçants que chez les riverains. La Municipalité a repéré ce phénomène rapidement et a dès le début développé en concertation avec les services de l’Etat et de l’agglomération des mesures visant à endiguer ce phénomène.

    Les perturbateurs récurrents, qui représentent le noyau principal des regroupements, sont une quinzaine âgés de 17 à 30 ans pour la plupart vanvéens. Il arrive qu’ils soient rejoints par des plus jeunes ou des individus de communes limitrophes. L’événement du 23 juillet dernier a concerné ces mêmes jeunes qui se sont opposés à d’autres venus d’Issy les Moulineaux pour un motif futile. Cette affaire actuellement en cours est protégée par le secret de l’instruction et je n’ai pas d’information complémentaire. Tous les auteurs ont été interpellés le soir même grâce à la réactivité des forces de Police.  A noter, que malgré un pronostic vital engagé, les deux personnes impliquées sont sorties de l’hôpital au bout de quelques jours. Il est bon de rappeler, que ces occupations de l’espace public mais aussi de parties communes de quelques immeubles avaient déjà troublé la tranquillité des habitants de la rue de Châtillon. Repérés, ces phénomènes ont fait l’objet d’un travail de coordination de la part de la Municipalité en mobilisant les forces de Polices, les bailleurs sociaux, et les moyens communaux de prévention et de vidéo-protection.

    Les mesures prises rue de Châtillon ont provoqué un déplacement du phénomène et des individus impliqués vers d’autres lieux comme la Place de la République. Au début il s’agissait principalement d’une occupation des trottoirs devant le tabac le Maryland et l’épicerie. L’action de la commune auprès des gérants de ces commerces et la prise d’arrêtés visant à limiter la consommation d’alcool sur la place (arrêté de fermeture de l’épicerie à 22h et arrêté d’interdiction de consommation d’alcool sur la Place de la République), a été coordonnée avec celle de Monsieur le Commissaire de Police qui a procédé à des contrôles administratifs de ces deux commerces.  Les services de GPSO ont aussi procédé à une remise en forme des espaces verts de la place pour supprimer la possibilité de se dissimuler ou d’y cacher des produits illicites. En même temps, la Police Nationale, appuyée par la Police Municipale, a mené des opérations anti-stupéfiants.

    Aujourd’hui le phénomène s’est à nouveau déplacé, à la fois sur le trottoir de la rue Kléber et également sur l’escalier donnant rue de l’Eglise. Régulièrement, des jeunes gens se rassemblent et troublent la tranquillité des habitants jusque tard dans la nuit. Il s’agit plus d’incivilités, de tapages et de troubles à la tranquillité publique que de phénomènes de grande délinquance. Il n’en est pas moins difficile pour les riverains de subir les conséquences de ces attroupements. La Police Nationale a renforcé son action en procédant régulièrement sur réquisition de Monsieur le Procureur de la République à des contrôles systématiques des personnes présentes sur la place et en réitérant une opération anti-stupéfiants. Cependant le Commissariat de Vanves Malakoff a perdu 40%  de ses effectifs depuis dix ans, et a de nouveau connu un nombre de départs importants d’agents au mois de septembre 2016.  En outre, les missions de sécurisation ont mobilisé beaucoup d’effectifs dans le cadre du plan vigipirate. Ainsi aujourd’hui, la Police Nationale n’est plus en mesure d’occuper systématiquement le terrain et ce malgré un investissement sans faille de ses agents.  La Municipalité a, à plusieurs reprises (mars 2015, juin 2015, mai 2016, septembre 2016), en coopération avec madame le Maire de Malakoff, sollicité Monsieur le Préfet de Police pour un renforcement des forces présentes sur notre circonscription.

    La ville a développé des actions de prévention en renforçant tout l’été l’équipe de Prévention Spécialisée avec des éducateurs sportifs. En juillet et en août, l’équipe a agi auprès des jeunes en menant un travail d’animation de rue. Les éducateurs spécialisés, qui font partie du dispositif communal de prévention financé par le département, prolongent le travail de cet été en agissant auprès de ces jeunes, pour certains en voie de marginalisation. Ils travaillent avec eux sur des projets d’insertion professionnelle ou de formations pour les plus âgés et sur la scolarité et l’orientation pour les plus jeunes. Par ailleurs, il a paru indispensable d’évoquer la responsabilité des familles notamment dans le cas des enfants mineurs. L’abandon par certaines personnes de leurs responsabilités parentales doit faire l’objet de signalements et être traité par les services et autorités compétentes. La ville engagera des démarches systématiques auprès des familles concernées afin de les rappeler à leurs obligations et tenter de les responsabiliser sur la situation de leurs enfants.

    En parallèle, la Commune étudie la mise en  place d’une action de médiation et notamment par le déploiement d’une équipe de médiateurs de rue. La mise en place d’une telle action nécessite, pour être efficace,  un important travail de préparation tant au niveau du recrutement que de la prise en compte de l’ensemble des problématiques du territoire par les agents qui seraient mis en place. La Municipalité entend prendre ses responsabilités en matière de prévention ou d’actions sur l’espace public qui relèvent de sa compétence. De même, la Ville assurera son rôle de coordinateurs entre les différents services de l’Etat, de l’Agglomération ou du Département pour mettre fin à ces désordres. En revanche, la Sécurité publique est une mission régalienne de l’Etat, et la Ville continuera à solliciter les services de l’Etat pour un renforcement des forces de Police Nationale sur notre territoire, la ville n’ayant pas vocation à se substituer à l’Etat.